Pour un art invisuel, inouï, inesthétique, inœuvré, inidentitaire, pluriel…
Rencontre autour du lancement du dernier ouvrage de Jean-Claude Moineau Pour un art invisuel, inouï, inesthétique, inœuvré, inidentitaire, pluriel…
S’il se laisse présenter, le livre du théoricien de l’art Jean-Claude Moineau ne se laisse guère résumer.
Après plusieurs années à l’ouvrage, deux ans d’allers-retours entre relectures et réécritures, l’équipe qui s’est agrégée autour du livre Pour un art invisuel, inouï, inesthétique, inœuvré, pluriel… est heureuse de vous annoncer que le livre de Jean-Claude Moineau verra le jour, ou, pointera le bout de ses pages, en ce mois de mai 2023.
À cette occasion, la Biennale de Paris organise une conférence de lancement le mardi 23 mai 2023, en ligne, à 19h, en présence de l’auteur et de l’équipe.
Lien direct de la rencontre en ligne à utiliser par copier coller : https://zoom.us/j/6186595730
Ceci, disponible pour le moment exclusivement sous forme de pdf, sous ce titre à rallonges, est le nouveau livre de Jean-Claude Moineau, quelque peu disparu à nouveau,
ces dernières années, après une première « disparition »
(et un premier « recentrement » post 68 « à gauche » toute
sur la théorie) du monde de l’art,
tant « officiel » que prétendument « parallèle », suite cette fois à des problèmes de santé,
ayant été victime, à l’issue de sa rétrospective à l’ex générale, à la fois d’un infarctus et d’un a.v.c. qui l’empêchent désormais d’aller voir et d’arpenter toute manifestation artistique comme d’accéder à toute bibliothèque publique,
et même à sa propre et monumentale bibliothèque
qui fait de son appartement un véritable appartement-
bibliothèque (comme ses livres, celui-ci y compris malgré tout, constituent de véritables « livres-bibliothèques »)
que, de toute façon, il est désormais,
dans l’EHPAD où il s’est résigné à trouver refuge,
dans l’incapacité de consulter,
livre écrit donc dans les plus grandes difficultés
mais non sans cependant un certain humour
tourné tant contre ses « pairs » que contre lui-même,
où il s’efforce de repenser la biennale de Paris
telle que se la sont réappropriée les artistes suite à l’initiative de l’artiste roumain d’origine
Alexandre Gurita
qui l’a délocalisée à l’échelle du monde entier
tant occidental qu’extra-occidental,
l’hypothèse personnelle de
Jean-Claude Moineau
qui entend revaloriser la notion d’utilité étant que,
dans « le monde de l’art » qu’ouvrirait la biennale de Paris
une fois (de nombreuses fois) repensée de fond en comble,
à l’encontre du ready-made moderniste,
non plus tant les « spectateurs » et « spectatrices »
que les simples « usagers » et « usagères »
qui se substitueraient désormais à ceux- et à celles-ci
pourraient doter toute chose ou non-chose non plus tant de caractère artistique
(et, encore moins, esthétique)
au détriment de son usage
que de nouveaux usages
non nécessairement tenus pour autant pour « artistiques ».
Avec la participation de Jean-Claude Moineau, Aurore Chevallier Gleizes, Alexandre Gurita et Paul Navas.
Pour un art invisuel, inouï, inesthétique, inœuvré, inidentitaire, pluriel…, par Jean-Claude Moineau. Éd. Biennale de Paris, ISBN : 2-900176-05-0. Publication numérique : Paris, mai 2023
Plus d’informations : ed AT biennaledeparis.fr