Sections

La Biennale de Paris consacre des sections à des problématiques qu’elle considère comme essentielles dans l’art afin de les approfondir. Les sections des angles de travail qui abordent l’art à travers des secteurs limitrophes comme l’éducation, l’économie, la collection, la terminologie, le politique, l’institution, le droit, la singularité et d’autres encore.

Certaines sections ont été formulées par esprit pratique comme la Section Agences qui regroupe des points d’encrage et de pérennisation de l’action de la biennale dans certaines localités qui permettent aux acteurs locaux d’entrer en contact avec la biennale.

La Biennale participe pleinement a certaines sections comme Pédagogie ou Economies qui ont générés leur propres institutions autonomes.

A travers ses sections la biennale dessine un éco-système originaire institutionnel de changement qui pourrait à terme s’élargir, se renforcer et modifier le paysage de l’art. Son action s’oriente vers une modification de l’idée de l’art à travers les points d’influence qui déterminent l’art. La Biennale mène une action politique au service de l’art, indispensable, dans la mesure ou aujourd’hui et de plus en plus les facteurs décisionnels dans l’art ne sont plus les artistes comme par le passé mais les institutions, les grandes galeries, les collectionneurs investisseurs, ou des politiques culturelles au service de causes externes à l’art.

Section Agences SAge

Il s’agit de points d’encrage qui accompagnent les biennales lors de ses délocalisations ou actions à l’étranger et qui ont pour but de rendre possible les actions qu’elle mène dans ces villes ou pays. Elles peuvent être rattachés à des fondations ou autre type de structure, dans les pays concernés.

Ces agences sont aussi des points d’information et des lieux de prospection. D’une part, elles permettent d’accéder à des informations sur la Biennale de Paris et son action, d’autre part, elles constituent pour la Biennale de Paris une occasion d’accomplir une de ses missions fondamentales : détecter des pratiques inconformes dans le monde entier.

Les lieux désireux d’accueillir une agence peuvent en formuler la demande auprès de la Biennale de Paris qui étudiera chaque proposition.

Section Archives SArc

Archives de la critique d’art
Les archives de la Biennale de Paris se trouvent aux Archives de la critique d’art à Rennes administrées par l’Université Rennes II. La consultation du fonds d’archives se fait sur place. Le fonds de Rennes regroupe les revues de presse (13 mètres linéaires), les articles de presse sur les artistes, des vidéos (156 cassettes vidéos, 56 films), des courriers, des diapositives et photographies (plus de 20 000), des dossiers sur les artistes non retenus aux biennales, des cassettes audio dispersées dans les dossiers, des rapports des enquêtes sur le public des biennales de 1973 et 1983, une documentation sur plus de 6000 artistes, des documents sur les manifestations annexes et les biennales itinérantes, des diapositives sur les biennales d’architecture de 1982 et 1985, des documents administratifs de 1959 à 1987 (banque, traitements du personnel, bilans, conseils d’administration…) et des dossiers sur la préparation et l’organisation des biennales (courriers, plans d’exposition…).

Pour tout renseignement concernant ce fonds d’archives, contacter Laurence Le Poupon

Les archives disponibles en ligne se trouve à l’adresse suivante : http://www.archives.biennaledeparis.org

Des archives disséminés
D’autres documents d’archives se trouvent au Centre Pompidou, à l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA), l’Institut National de l’Audiovisuel (INA), la Bibliothèque Nationale.

Programmes rattachées à cette section :
« Penser la Biennale de Paris aujourd’hui » Séminaire « 1959-1985, au prisme de la Biennale de Paris »

Un programme de l’Institut national d’histoire de l’art (INHA)
Centré sur l’étude de la Biennale de Paris entre 1959 et 1985, ce programme a deux principaux objectifs. Le premier axe, d’ordre documentaire, comprend la création d’un site Internet de référence réunissant tous les fonds d’archives relatifs à la Biennale, actuellement dispersés entre plusieurs lieux de conservation, ainsi que la numérisation d’ensembles significatifs de documents. Le deuxième axe, d’ordre plus réflexif, donne lieu à un séminaire de recherche mensuel et à des publications qui visent à mieux connaître cette biennale jusque-là très peu étudiée et à réfléchir à ses significations aujourd’hui. Ce programme vise également à combler une lacune, dans la mesure où la Biennale de Paris n’a jusqu’à présent pas fait l’objet d’une réflexion historique dans son ensemble, à l’exception d’études ponctuelles sur des participations nationales spécifiques ou sur certaines éditions en particulier. Il s’agit de repenser l’histoire de cette institution précaire, de ses espaces et de leur aménagement, de son inscription dans l’espace public français et dans son histoire politique, de ses rapports internationaux à une époque où la guerre froide et de nombreux régimes dictatoriaux freinent la circulation des gens, des œuvres et des idées. Il s’agit bien sûr de penser aussi les manières dont la Biennale représente les pratiques artistiques de son époque et les présente au public, les réactions qu’elle a pu susciter, ainsi que le travail incessant de rétrospection et d’autocritique qu’elle a mené tout au long de sa courte histoire.

Section Collection SCol

S’intéresser à la question de la collection revient à aborder l’art à travers sa destination. Le but de la section collection de la Biennale de Paris est de préfigurer des modèles de collection d’art en phase avec les pratiques qui ne sont pas a priori collectionnables ou qui remettent en question le modèle unique de collection d’art qui prévaut aujourd’hui. Envisager la collection d’art autrement remet en cause la notion de valeur matérielle et de propriété.

Collectionner l’art autrement suppose une prise en compte de pratiques inscrites dans la société qui n’aboutissent pas forcément à des objets d’art. Cela implique un nouvel état d’esprit pour le collectionneur qui se remet en question.

Au regard de pratiques inconformes, qui ne sont ni des objets ni des images mais plutôt des faits de société quelle serait la nature de la collection d’art ?

La collection doit se réinventer en même temps que la transformation de l’art.

Activités rattachées à cette section :
« Quelle collection d’art pour le futur ? »

Ce colloque était le deuxième volet de celui organisé en 2011 lors de la Biennale de Paris à New York au Queens Museum of art. Avec la participation des directeurs du Centre Pompidou, du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, du CNAP (Ministère de la Culture) et d’autres responsables d’institutions le colloque a posé la question de la collection d’art dans une approche prospective. Le colloque s’est inscrit dans un contexte de questionnement des institutions, de transformation des pratiques et de leur dématérialisation croissante. Le 6 mars 2015, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Paris

Le programme du colloque sur le site du Musée d’art moderne de la Ville de Paris (MAMVP)
Section Délocalisations SDel

La Biennale de Paris n’a pas vocation à exister qu’à Paris mais à interroger l’art au niveau international. En opérant par délocalisation dans le monde entier et en s’adaptant chaque fois aux contextes où elle opère, elle interroge par l’interculturalité les conditions sociales, économiques, politiques et idéologiques qui déterminent l’art à l’échelle mondiale. Le terme « délocaliser » apparait alors non seulement comme une volonté de décloisonner l’existence de l’art en dehors des lieux d’art, mais également d’inverser le rapport de l’artiste à l’institution en se déplaçant et en s’adaptant directement aux contextes locaux. Ses délocalisations visent à prospecter et interagir avec les spécificités de ses inscriptions, à identifier des potentiels et des nouvelles modalités d’être de l’art. Délocaliser ce n’est donc pas exporter un modèle unique mais le questionner. Les évidentes différences de situations, de culture et d’enjeux de toute nature, confèrent ainsi à ses déplacements un fort degré de variation et un certain caractère liquide. L’expérience de ces changements ont permis à la Biennale de Paris de se forger un état d’esprit unique qu’elle met à l’oeuvre à travers toute ses actions. La Biennale agit depuis le début du XXIe siècle dans le monde avec notamment des Biennale de Paris à Chypre (2010), New York (2011), Beyrouth (2015) et Guatemala (2017). Elle dispose d’un Service de l’action extérieure lui permettant de mener ses projets dans le monde entier. Il se divise en sept départements : Afrique, Amérique du Nord, Amérique Latine et du Sud, Asie, Europe, Moyen-Orient, Pacifique.

Le processus de délocalisation de la Biennale de Paris s’inscrit dans une démarche prospective de mise en avant des pratiques artistiques émergentes propres à un paysage artistique local.

La délocalisation de la Biennale s’articule sur l’observation et l’accompagnement des artistes et acteurs culturels en identifiant des potentiels en devenir.

Délocaliser n’est pas exporter un modèle mais le transformer. Ce mot n’est pas anodin dans la mesure ou il s’inscrit dans une dynamique d’homogénéisation globale des formats et des manifestations d’art à travers le monde, qui circulent et font circuler une même manière d’être de l’art, les mêmes types de productions artistiques.

Une délocalisation de la Biennale de Paris s’accompagne alors de différentes modalités d’actions visant à prospecter et à intéragir avec les spécificités de sa zone d’implémentation. Les différences de situations, de culture et d’enjeux de toute nature, confèrent à ses déplacements un fort degrès de variation. L’expérience de ces changements ont permis à la Biennale de Paris de se forger un état d’esprit unique qu’elle met à l’oeuvre à travers toute ses actions.

Délocalisations passées :
Chypre / Nicosie, 2009
Etats-Unis / New York, 2011
Liban / Beyrouth, 2016
Guatemala, 2017
Délocalisations en cours :
Luxembourg, 2018-2020
Délocalisations à venir :
Vénézuela, 2020
Inde, 2021
Documents associés
« Le Manuel de délocalisation », PDF, 643 Ko, 32 pages.

Contact
Service des relations internationales (SAE)
sae-dir@biennaledeparis.org

Section Economies SEco

Dans cette section il s’agit d’inventer à partir des modèles existants ou à partir de rien, des économies parallèles au marché de l’art, spécifiques et adaptées à des pratiques inconformes. Ces alteréconomies sont caractérisées dans leur ensemble par le passage d’une valeur-produit à une valeur-activité. Le plus souvent c’est la pratique elle-même qui suggère son économie. L’économie est à comprendre ici au sens large du terme, il s’agit de l’économie financière bien sûr mais aussi plus largement de la manière de gérer une démarche artistique dans ses relations avec la société. Les paraéconomies s’affirment comme des économies parallèles au marché de l’art et même si elles restent très minoritaires aujourd’hui, elles démontrent que le marché de l’art n’est pas un modèle absolu, unique et indispensable à l’art. Les paraéconomies sont à la fois des solutions économiques nécessaires aux pratiques invisuelles mais aussi une remise en question du monopole du marché de l’art lui-même.

Activités rattachées à cette section :
« ADaM »

La Biennale de Paris créée une crypto-monnaie basée sur l’économie de l’expérience dans l’art. Elle est destinée au secteur de la culture et notamment à toute la partie immatérielle de l’activité culturelle. Il s’agit d’un projet artistique qui prend la monnaie comme un médium. L’idée centrale est d’émanciper l’art du marché de l’art tout en valorisant la dimension immatérielle comme l’activité la plus importante du secteur de l’art et de la culture.

« Future of the Art Market »

Participation de la Biennale à un colloque organisé à l’Université de Luxembourg (BELVAL) du 17 au 19 septembre au Luxembourg autour du sujet « Paraeconomies ».

Institutions rattachées à cette section :
« Forum mondial des économies de l’art (FoméA) »

Première édition, Paris, du 22 au 24 juin 2018 à l’Hôtel de Ville de Paris

http://www.fomea.org
Section Paris SPar

Cette section regroupe les activités de la Biennale de Paris à Paris.

Activités rattachés à cette section :
« Le 60ème anniversaire de la Biennale »

L’anniversaire de la Biennale de Paris regroupe des événements dans différents lieux parisiens partenaires. Il s’agit de mettre en lumière les 60 ans d’existences de la Biennale de Paris et à travers elle de présenter et valoriser l’ensemble des acteurs et institutions qui ont concouru à son succès.

Section Pédagogie SPed

Partant du constat que l’enseignement joue un rôle déterminant dans le devenir de l’art, la Biennale de Paris lui consacre depuis 2012 une de ses sections. Elle tire son origine du désir de reformuler durablement le rapport qu’entretient l’art avec son éducation. La Biennale soutient deux institutions majeures qui réinventent le rapport entre l’art et la pédagogie.

Véritable outil de transformation, la section pédagogique agit sous trois structures, l’Ecole nationale d’art (ENDA), l’Ecole de l’invisuel (LELI) et la Foire des Ecoles d’Art Alternatives (AASF). Partant du constat que l’enseignement joue un rôle déterminant dans le devenir de l’art, la Biennale de Paris lui consacre depuis 2012 une de ses sections. Elle tire son origine du désir de reformuler durablement le rapport qu’entretient l’art avec son éducation.

Institutions rattachées à cette section :
Ecole nationale d’art (ENDA)

La section pédagogique de la Biennale de Paris a créé le premier rendez-vous destiné aux écoles d’art alternatives dans le but de favoriser l’émergence d’un enseignement alternatif aux écoles habituelles dans l’art dans le contexte anglo-saxon. Les écoles d’art coutent extrêmement cher aux Etats-Unis et cette discrimination sociale était un des facteurs ayant déterminé le projet. Mises en réseau ces écoles alternatives peuvent constituer une force d’émancipation sociale et humaniste par l’art dans une logique écologique de l’économie. Près de 40 écoles de 17 pays du monde entier ont participé à ce projet novateur. http://www.enda.fr

Alternative art school fair (AASF)

La section pédagogique de la Biennale de Paris a créé le premier rendez-vous destiné aux écoles d’art alternatives dans le but de favoriser l’émergence d’un enseignement alternatif aux écoles habituelles dans l’art dans le contexte anglo-saxon. Les écoles d’art coutent extrêmement cher aux Etats-Unis et cette discrimination sociale était un des facteurs ayant déterminé le projet. Mises en réseau ces écoles alternatives peuvent constituer une force d’émancipation sociale et humaniste par l’art dans une logique écologique de l’économie. Près de 40 écoles de 17 pays du monde entier ont participé à ce projet novateur. Du 19 au 20 novembre 2016, Pioneer Works, New York. http://www.biennialfoundation.org/2016/10/alternative-art-school-fair

Section Terminologie STer

Aujourd’hui, les termes dont on fait couramment usage dans l’art ne peuvent pas caractériser des démarches comme celles constitutives de la Biennale de Paris. D’autres termes et d’autres notions sont nécessaires. Si jusqu’à présent les mots de l’art ont été inventés par hasard, consciemment ou parfois par l’usage, aujourd’hui la Biennale de Paris le fait avec méthode et en temps réel. C’est pourquoi la Section terminologie s’est fixée comme objectif de nommer ces nouvelles réalités de l’art qui échappent aux classifications en vigueur. Ces nouveaux termes indiquent des positions, ils n’arrêtent ni ne limitent les pratiques dont ils sont issus. Ils sont des vecteurs d’influence sur l’art. Ils posent les bases d’une nouvelle terminologie de l’art. Cette section regroupe des projets liés à la terminologie de l’art.

Activités relatives à cette section :
« La Biennale de Paris à Chypre »

Thématique : « Une mise à jour de la terminologie dans l’art »