Biennale de Paris au Mexique

La Biennale de Paris au Mexique
Mars 2021
Mexique

Re(définir) les limites pour le futur

Introduction

La Biennale de Paris souhaite développer une de ses itinérances des consultations des publics au Mexique sur la thématique « Re(définir) les limites pour le futur », en mars 2021.

La Biennale de Paris au Mexique est une action d’envergure permettant de créer le premier Forum International de l’Innovation Culturelle Artistiques et Sociale (FIICAS) et de préfigurer un réseau d’innovation culturelle en Amérique Latine.

Le Mexique, par son histoire, son développement et son inclusion dans le système international peut se définir comme une limite, une interface qui crée un lien entre les deux autres pays impactés par ce projet. Les problématiques et les défis aux niveaux sociaux, économiques et politiques peuvent être déclinés autour de cet enjeu de la limite. En 2019, la violence a atteint des niveaux historiques, posant la question des limites physiques, économiques, sociales, géographiques… Cet enjeu de société doit être évoqué dans le contexte culturel et doit devenir le vecteur d’une réflexion autour de l’innovation et des possibilités de changement de la société et des politiques. Les institutions culturelles locales, régionales et nationales sont les acteurs clés de cette réflexion autour de pratiques innovantes prenant en compte les défis de la société mexicaine du XXIe siècle.

Au Mexique, les limites du territoire, limites de la violence… sont les thématiques qui seront abordées et auquel les pays partenaires, sinon moins exposés en tout cas différemment, pourront apporter des éléments de réflexion qui seront autant de pistes pour les artistes participants au projet. Le livre Sin límites. Arte contemporáneo en la Ciudad de México 2000-2010 par Edgar Alejandro Hernández et Inbal Miller, est un projet déjà mis en œuvre soulignant la nécessité de développer un “un laboratoire d’idée et de création qui génère une constante activation et réinterprétation des espaces”. Le thème de la limite permet de décliner les enjeux contemporains pour le développement du FIICAS lié aux singularités locales. L’art contemporain s’étant approprié cette thématique : un travail de programmation sera donc effectué avec les institutions culturelles.

L’objectif est d’interagir avec le Mexique pour révéler sa singularité et renforcer sa place sur la scène artistique. La Biennale se déroule sur la base d’un lien fort avec des partenaires locaux qui prennent une part active à la mise en oeuvre du projet.

Le programme prévisionnel

  • 2 Conférences de presse
  • 1 Inauguration
  • 4 Actions artistiques
  • 4 Ateliers de travail
  • 4 Conférences débats
  • 2 Modules à définir avec les partenaires locaux
  • 1 Clôture
  • 1 Forum International de l’Innovation Culturelle Artistiques et Sociale (FIICAS)
    L’action extérieure de la Biennale de Paris

La Biennale de Paris n’a pas vocation à exister qu’à Paris mais à interroger l’art au niveau international. En opérant par délocalisation dans le monde entier et en s’adaptant chaque fois aux contextes où elle opère, elle interroge par l’interculturalité les conditions sociales, économiques, politiques et idéologiques qui déterminent l’art à l’échelle mondiale.

Le terme « délocaliser » apparait alors non seulement comme une volonté de décloisonner l’existence de l’art en dehors des lieux d’art, mais également d’inverser le rapport de l’artiste à l’institution en se déplaçant et en s’adaptant directement aux contextes locaux.

Ses délocalisations interagissent avec les spécificités de ses inscriptions, à identifier des potentiels et des nouvelles modalités d’être de l’art. Délocaliser ce n’est pas exporter un modèle unique mais le questionner. Les différences de situations, de culture et d’enjeux de toute nature, confèrent ainsi à ses déplacements un fort degré de variation et un certain caractère liquide. L’expérience de ces changements ont permis à la Biennale de Paris de se forger un état d’esprit unique qu’elle met à l’oeuvre à travers toute ses actions.

En créant des événements internationaux d’envergures et plus récemment dans son idée de développement et de la géo-intégration des cultures au Guatemala, en Inde… la Biennale de Paris créée des opportunités à l’international pour les publics et les institutions de relancer par l’art et la culture les débats suivant les contextes locaux en mettant en avant la richesse de leur singularité culturelle. Cette configuration permet de fédérer la recherche dans l’art et la culture ayant pour enjeu d’accompagner des dynamiques pour la transformation de la société du XXIème siècle.

Le Forum International de l’Innovation Culturelle Artistiques et Sociale (FIICAS)

Le Forum International de l’Innovation Culturelle Artistiques et Sociale (FIICAS) consiste en une consultation des publics et des acteurs culturels de trois pays d’Amérique Latine (Colombie, Mexique, Cuba) afin de créer un rendez-vous de réflexion pour le développement de politiques culturelles communes sur la base de problématique locale. Pensez par l’art et la culture des questions sociales et culturelles.

Le Forum vise à préfigurer un réseau latino-américain connecté à l’international qui pourra développer des projets culturels et artistiques en les incluant dans des politiques innovantes et de développements durables.

Pendant une durée d’un mois le forum propose en Amérique Latine avec une itinérance des consultations des publics sous forme de « Biennales » conçues comme des évènements publics et collaboratifs dans les différents pays participants : Colombie en septembre 2020, Mexique en Mars 2021, Cuba en septembre 2021.

A l’issu de la consultation, le forum FIICAS ouvre ses portes à l’UNESCO à Paris en octobre 2021, permettant à l’ensemble des acteurs culturels participants de se retrouver, tout en invitant les ambassadeurs, et les délégations permanentes des pays concernés pour formuler des préconisations et des engagements pour la pérennisation du forum et de la dynamique du réseau opérationnel grâce à la configuration du projet.

Sur la base des enjeux économiques, politiques, sociaux et pédagogiques, le forum propose trois thématiques adaptées aux singularités de chaque pays participant.

Ces thématiques locales sont mises en relation durant l’itinérance de la consultation et permettent de dégager des problématiques communes reprises et traitées lors du forum.

Le programme de consultation sous forme de « Biennales » permet pour la première édition du Forum FIICAS la participation de Cuba, du Mexique et de la Colombie en abordant les thématiques suivantes :

« Un territoire pour imaginer l’espace urbain du futur » « Re(définir) les limites pour le futur » « Penser l’histoire du futur »

Avec l’ensemble des interactions proposées par le projet, La Biennale de Paris a pour ambition de proposer un cadre initial d’expérimentations pour les partenaires leur permettant d’appréhender et d’expertiser des méthodologies de développement artistiques et culturels comme potentiel de transformations sociales et économique. Le premier impact est d’amorcer de nouvelles relations trans-nationales et internationales entre et avec les pays participants.

L’objectif opérationnel dès la mise en route du projet est de fédérer ses acteurs comme initiateurs d’un réseau permanent d’innovation culturelle, élargit les années suivantes à l’ensemble de l’Amérique Latine.

Impact

Des retombées médiatiques L’impact médiatique se concrétise par le biais d’articles de journaux, de presse nationale et internationale, d’émissions radio et télévisée mettant en avant et valorisant les partenaires. Par exemple, lors de la délocalisations à Chypre, la Biennale de Paris a obtenu des publications dans les plus grands quotidiens du pays comme Politis et même dans Cyprus Airlines la magazine de la compagnie aérienne nationale. La campagne d’affichage urbain offerte par la Ville de Nicosie et le réseau médiatique autour des événements de la Biennale de Paris a permis de mettre en avant ses différents partenaires dans la presse.

Des retombées économiques Des retombés économiques indirectes accompagnent les délocalisations en particulier aux niveaux culturels à travers les parcours touristiques qui se voient enrichis d’événements et d’histoire et se rendent de ce fait plus attractifs, en terme de réputation des artistes participants, par le biais de l’augmentation du nombre de visites des lieux de déroulement des activités de la biennale. Bien qu’effectives les retombés économiques sont difficiles à quantifier à moins de mettre en place un outil de mesure statistique.

Des retombées sociales La biennale a un rôle social, quasi mondain, on s’y rencontre, on y échange, on y prend contact lors des journées professionnelles, on réseaute à des inaugurations et des participations aux actions menées. La biennale permet un développement social important en mettant en place une synergie autour de contenus pédagogiques autour des établissements partenaires. L’intérêt des invités portent à autrui plutôt qu’au actions qui deviennent des sujets de conversation. L’important pour les participants est d’être vu, de montrer qu’ils sont là, de trouver leur place dans un microcosme, de comprendre ses codes et de s’y insérer.

Des retombées en visibilité Par sa présence la Biennale de Paris donne du poids à la ville et au pays de sa délocalisation et augmente leur visibilité sur la scène artistique mondiale. Dans certaines situations une délocalisation de la Biennale de Paris peut faire exister ou renforcer la présence et l’aura d’une ville ou d’un pays sur la scène artistique internationale. Une ville sans biennale en peut prétendre aujourd’hui de participer au concert des nations. Les retombés en terme de visibilité constitue l’atout le plus important d’une délocalisation. Dans certains cas une délocalisation permet d’extraire une ville ou un pays de l’anonymat.

Des retombées culturelles L’action de la Biennale de Paris dynamise une scène artistique locale et peut engendrer des dynamiques artistiques disruptives et impactuelles. Par exemple des artistes, des groupes d’artistes ou un mouvement artistique peuvent émerger grâce à une délocalisation. Nombre de villes et pays dans le monde sont connus et sont devenu importants sur le place de l’art grâce à un artiste émergent, un groupe, une mouvance artistique ou un courant culturel. Exemple Bauhaus à Weimar, Dada à Zürich ou encore l’artiste Joesph Beuys à Dusseldorf.

Contact

Directrice
Camille Zmyslony
Service de l’action extérieure (SAE)
Zone Amérique Latine et du Sud
Email : sae-dir-zal@biennaledeparis.org

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